Stephan Micus - Portrait d'un simple musicien du monde
Publié le 21 Novembre 2017
Une lectrice de mon article intitulé « La musique des pierres : de Michel Onfray à Roger Caillois, Orphée et Stephan Micus » me signale un film entièrement consacré à ce musicien atypique qu'est Stephan Micus. Expérimentateur et compositeur, il y présente son parcours de découverte des instruments traditionnels du monde : shakuhachi, cithares, luths, percussions diverses ( y compris un véritable "portique" de pots de fleurs), et bien sûr pierres résonnantes. Souvent, on l'enferme sous l'étiquette ridicule de "New Age". Disons plutôt qu'il tente naïvement toutes les aventures sonores que les instruments et certains objets lui proposent. C'est un barde inspiré qui me fait penser à un autre européen "dépaysé", l'irlandais Ross Daly, fils de physicien qui s'installe en Crète où il devient un des plus grands joueurs de lyra. Ces hommes-là sont à l'écoute de tout ce qui vibre. Pour eux, la vérité est à portée d'oreilles, la musique est un acte de vénération de la Nature, du grand Vide primordial dont tous les sons procèdent.
J'ajoute un enregistrement en concert, à Athènes, en avril 2011.