Publié le 15 Avril 2014

Je sacrifie encore, avec beaucoup de retard, à cette coutume qui n'est pas totalement ridicule. C'est le moment d'une ressaisie, d'une vue d'ensemble sur une année, après une première décantation, déjà assez longue dans mon cas. 2012, cela donne à peu près ceci, sachant qu'un grand nombre de sorties m'ont échappé, bien sûr, mais je rappelle que j'attends toujours le mécène qui me permettra de me livrer à cette activité à plein temps...

   Les liens vers les articles correspondants (s'il y en a) sont en principe avec les titres des albums. Cliquez pour agrandir les pochettes !

  À regarder les pochettes ainsi rapprochées, je vois s'établir des correspondances imprévues entre ces entités que sont les albums, qui existent pour la plupart encore physiquement je le signale. J'aime bien d'avoir rapproché et isolé en tête Anne Chris Bakker et Terry Riley : un jeune compositeur encore largement méconnu et le doyen admiré du minimalisme. Bon, j'arrête là mes divagations comme dirait Stéphane M : à vous de circuler, de me traiter de tous les noms pour avoir omis tel opus majeur ou pour avoir surévalué un musicien mineur. Je n'entends plus rien, sinon la fin de Lux de Brian Eno, un bien beau disque que je m'étonne de ne pas avoir placé plus haut, nom de nom !! Le pire, c'est que, comme d'habitude, j'aurais à peine mis mon classement en ligne que je découvrirai un disque superbe sorti en 2012 et qui m'avait échappé, le bougre...

 

1) Ann Chris Bakker                 Weerzien                            Somehow Recordings

Terry Riley                                  Aleph                                         Tzadik

Yannis Kyriakides                     Dreams (DVD)                  Unsounds

 Jocelyn Robert                    immobile                                   merles

                                                 + Versöhnungskirche                merles

Les disques de l'année 2012
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2) Max Richter                           Recomposed by Max Richter  

                                                                           Universal / Deutsche Grammophon

Moon Ate the Dark                   (sans titre)                               sonic pieces

Duane Pitre                                Feel Free                                Important Records

3) Brian Eno                                 Lux                                  Warp / Opal

Erdem Helvacioglu          Eleven short stories                Innova Recordings 

 Nico Muhly                      Drones                                        Bedroom Community

Les disques de l'année 2012
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4) Donnacha Dennehy              Stainless Staining                     Cantaloupe Music

Peter Adriannsz                         Three Vertical Swells              Unsounds

The Alvaret Ensemble      AE                                               Denovali Record

Under the Snow                    The Vanishing Point                Silentes

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5) Astrïd                                 High Blues                                 Rune Grammofon

Missy Mazzoli                      Song from the Uproar            New Amsterdam Records

 Gul de Boa                       Le Chant des peaux si bleues     Royale Zone

Godspeed you ! Black Emperor  Alleluyah Don't bend Ascend     Constellations [ pas d'image ]

6) Delphine Dora                 A Stream of consciousness      Sirenewire Recordings

John Zorn                          The Hermetic Organ - St Paul's Chapel     Tzadik

Land                                 Night within                              Important Records

Poppy Ackroyd                        Escapement                               Denovali Records

Thomas Bel                           Innerly                                       Alexia Records

Breton                                  Other People's problem           FatCat Records

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(Nouvelle mise en page + ajout d'illustrations visuelles et sonores le 2 août 2021)

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Rédigé par Dionys

Publié dans #Classements, #inactuelles

Publié le 8 Avril 2014

Dennis Johnson - November

Le monument secret du minimalisme

   Quatre heures et presque cinquante-trois minutes, 4 cds chargés à bloc, c'est November, interprété par R. Andrew Lee, dans un coffret présenté par Kyle Gann, critique musical et compositeur majeur. Dire que c'est un choc ne suffit pas à rendre compte de la découverte. Mais avant d'aller plus loin, quelques mots sur l'histoire de cette œuvre monumentale, perdue pendant un demi siècle.

   Kyle Gann raconte. Nous sommes vers 1992, il est en train d'écrire un article sur La Monte Young et son introduction des drones longs dans la musique d'avant-garde qui lui assure d'être reconnu comme le "père du minimalisme". La Monte lui donne alors une cassette de 120 minutes d'assez piètre qualité faisant mention d'une pièce intitulée November, datée de 1959, attribuée à Dennis Johnson, l'enregistement datant, lui, de 1962. La pièce est d'une austérité glaciale, méditative à l'extrême, s'arrête abruptement au bout de 112 minutes, manifestement coupée en plusiseurs endroits. Et La Monte Young lui signale que cette composition a été la source de son opus magnum, The Well-Tuned piano...

   L'histoire de la musique minimaliste est à réécrire. Dennis Johnson invente le minimalisme avant la lettre, bien avant Terry Riley, Steve Reich et Philip Glass, la deuxième génération en fait. Lui appartient à la première, condisciple de La Monte Young qu'il rencontre à l'UCLA (Université de Californie à Los Angeles) en 1957, et de son ami Terry Jennings. Après avoir bricolé de la musique d'avant-garde, des concerts improbables pendant quelques années à peine, il cesse de faire de la musique, disparaît pratiquement de l'histoire du minimalisme en train de se constituer. Une rumeur toutefois persiste : November durerait presque six heures... la durée du Well-Tuned piano...

     Revenons à Kyle Gann. Il conserve la vieille cassette, l'écoute de temps à autre. Il faut attendre le milieu des années 2000 pour que la technologie lui permette de la numériser et de la transcrire...mais il ne reste que 112 minutes sur six heures. Il a besoin de l'aide de Dennis Johnson. Le compositeur Daniel Wolf lui fournit heureusement l'adresse et le numéro de téléphone de Dennis en Californie, qui lui envoie une copie du manuscrit de la partition, six pages de cellules mélodiques et de diagrammes pour les relier. Par téléphone, il lui dit qu'il est né en 1938, qu'il a donc écrit November entre vingt et vingt-et-un an, qu'il était âgé de vingt-trois lorsqu'il l'avait enregistré dans la maison de la mère de Terry Jenning.

   Commence une autre histoire, celle de la reconstitution de November et de sa place exacte dans le mouvement minimaliste. Je n'en signalerai que quelques points. Pour le reste, je renvoie à l'excellente présentation de Kyle, à laquelle tout ce qui précède est entièrement redevable - je ne fais guère pour le moment que le traduire.

   Avant November, La Monte Young et Jennings avaient déjà écrit de la musique atonale très lente. November débute en Sol mineur, se trouvant ainsi la première pièce tonale de l'histoire du minimalisme, le retour à la tonalité étant l'une des marques du courant. De plus, November est sans doute la première pièce construite sur la répétition  de courts motifs et le processus additif. La pièce débute avec deux notes isolées, répétées, auxquelles vient s'ajouter une troisième, et ainsi de suite. Ces procédés, parmi lesquels il faudrait inclure la très longue durée  (excessive diront les détracteurs...) feront la célébrité de la seconde génération minimaliste. D'emblée, Dennis Johnson a ouvert une nouvelle page de l'histoire de la musique...

   Kyle Gann dit sa perplexité devant un manuscrit qui se présente comme un véritable puzzle, agrémenté de remarques de Dennis pas toujours très éclairantes. Il semblerait que le compositeur ait ensuite retravaillé certains motifs, ou plutôt la question épineuse des liens entre motifs. Bref, une séquence de motifs s'est peu à peu dégagée, du type :

A B A C A B A C D C D B A C D C D E D E

    Kyle Gann signale en outre que, vu l'influence de la musique de Webern dans ces années-là, on peut trouver la trace de motifs de deux ou trois notes des Variations pour piano du Viennois, bien que le langage musical de Johnson soit nettement plus consonant.

    Nous arrivons à la première réapparition de la pièce, à la fois la plus fidèle aux 112 minutes de la cassette et la plus plausible en appliquant les principes compositionnels indiqués dans le manuscrit. Elle eut lieu lors de la "Conference on Minimalist Music" à l'Université du Missouri à Kansas City en setembre 2009. Kyle se demandait s'il pourrait tenir assis six heures devant un piano...Mais la pianiste Sarah Cahill, déjà saluée dans ces colonnes, vint en renfort, et c'est en jouant tour à tour qu'ils donnèrent cette première mondiale.

   Depuis, le pianiste R. Andrew Lee a repris le flambeau, suivant la transcription de Kyle Gann, lequel est revenu vers une version un peu plus courte, estimant que pour atteindre les six heures, il lui manquait des matériaux, perdus et difficiles à interpoler. Ce qui donnait quatre heures et demie. La version de concert de Lee fait presque cinq heures. Aucune version de concert n'est identique, chaque pianiste résolvant à sa manière la question du lien entre les motifs ou les séquences de motifs et celle des augmentations inhérentes au processus compositionnel. À signaler que le pianiste français Nicolas Horvath, passionné de minimalisme, a déjà donné en concert des fragments (plus ?) de November.

 

 

À la rencontre du Temps pur ?

   Que nous dit, avant toute chose, November, aujourd'hui, sur notre temps ? Que nous n'avons plus le temps, plus le temps de consacrer cinq heures à une œuvre de cette ampleur. November est résolument à contre-temps : elle nous oblige à forer un espace d'écoute dans notre quotidien saturé d'occupations, de messages. Il faut s'asseoir, se laisser aller au fond d'un fauteuil, toutes affaires cessantes. Téléphones débranchés, écrans éteints. Le calme, la pénombre, pour acceillir cette musique, belle, limpide, qui égrène le temps seconde à seconde, comme on éplucherait un oignon, la montre ronde, pour en extraire la quintessence. Une musique chargée de silence, d'une tranquillité d'un autre monde, entre l'automne et l'hiver qui vient. Chaque note résonne, on lui laisse le temps de nous atteindre. Chaque note voyage, se propage avant de s'éteindre peu à peu. Chacune d'elle se tient bien droite dans son halo d'harmoniques. Chacune compte. On compte le temps, on le décompte sans le dénombrer. Dennis Johnson nous invite dans la durée pure, qui est pure joie de brûler, car chaque note est une flamme qui s'élance et rayonne. Pendant ce temps, les horloges sont abolies. Plus rien sinon la hauteur de chacune, sa voix profonde ou frêle. Plus rien sinon les interférences vibratoires, les croisements dans le vaste labyrinthe du Temps. On avance, on fait un pas de côté, on se décale, on monte et on descend. On ne sait plus où l'on est parce qu'on n'est nulle part ailleurs que dans le tissage patient, la grande trame originaire où tout se tient. Chaque note est chargée du souvenir des notes antérieures ; sous chaque motif jouent en filigrane les variantes déjà entendues ou peut-être imaginées, on ne sait plus dans cette cathédrale pleine d'échos.

   La question de la durée réelle de November ne se pose que pour les musicologues. Pour l'auditeur, elle est sans grand intérêt. Ce temps qui semble découpé tranche par tranche par le tranchant des notes successives, mesuré par la rigueur mathématique des intervalles, est moins qu'un autre débité, pour tout dire tué. Cette musique ne passe pas le temps, elle l'effectue, l'accomplit, un brin altière d'avoir conscience de la noblesse de sa tâche. Rien ne presse. J'ai envie de dire qu'elle se marie au temps, elle l'épouse en le suivant dans ses replis, ses stases, ses redites qui n'en sont pas. Le temps avance et n'avance pas. Au fur et à mesure qu'on s'enfonce dans l'œuvre, chaque note, chaque motif sonne à la fois comme neuf et déjà entendu. Tout se charge alors d'une majesté impressionnante qui nous prend dans les rets serrés de ses reprises et variations infimes. Si l'on a tenu, qu'on passe le cap des deux heures, on sait qu'on sera marqué à jamais par une telle musique. Pourtant, il n'y a pas à proprement parler de rythme, et comment pourrait-on parler de transe comme dans les cérémonies gwana par exemple ? Pourtant, il faut bien l'admettre, un rythme finit par s'imposer et, installé dans la durée, l'auditeur connaît une véritable transe, mais une transe sans anxiété ni inquiétude ni excitation extrême, une transe originaire : écouter November de bout en bout, c'est la transe de la mer, la transe de la vie, au sens de la traversée, elle nous transporte pour nous mettre face au Temps, pour qu'enfin nous le regardions vivre en descendant en nous-même. Mais quel temps au juste ?

   Novembre, neuvième mois de l'année, est souvent considéré comme le mois de la dépression : l'automne tire sur sa fin, l'hiver s'annonce. Période de retrait, de creux, où l'on cesse de se presser, par conséquent période de retrouvailles avec son moi profond, dont les sous-sols abritent le seul temps que nous puissions appréhender, le temps intérieur. C'est ce qui effrayera beaucoup d'auditeurs, la confrontation avec ce creux du monde, avec ces cavernes pleines de silences sonores. En un sens, November est un immense memento mori, où chaque note sonne l'heure inéluctable, mais une heure pure, quelconque, non situable, peut-être toujours la même, celle de l'ici-toujours-là. C'est pourquoi, à sa manière paradoxale, la pièce de Dennis Johnson scande le pulse, la pulsation fondamentale, première, celle que l'on retrouvera, moins austère, plus compatible avec le rythme de la vie contemporaine, chez un Steve Reich.

   N'oublions pas : c'est un jeune homme de vingt ou vingt-et-un ans qui a composé cette musique atemporelle, intemporelle, fraîche et fière. Elle nous convie à venir boire à la source intarissable qui coule, invisible, sous le béton épais de nos occupations, de nos divertissements, aurait dit un Pascal. Inachevé, November ? Non, puisque cette pièce, en raison de sa structure, est virtuellement infinie. Chaque interprète, en l'interprétant, c'est-à-dire en raccordant les motifs, en les faisant respirer à sa façon, l'achève provisoirement, pour lui-même, pour l'auditeur qui s'y plonge et s'y retrempe...car cette musique équivaut à un exercice spirituel revigorant, essentiel.

   Je crois que, pour commencer, il faut écouter la pièce dans son ensemble, pour se rendre compte. Qu'ensuite, on peut la prendre presque n'importe où : notre mémoire reconstitue le reste, retrouve ses marques, imagine d'autres parcours. Et puis on y revient, attiré par sa puissance mystérieuse, hiératique. On l'entend de mieux en mieux, on se perd dans ses splendeurs secrètes. En ce moment même, autour de trois heures et huit minutes, tout se densifie, puis elle semble s'échapper, elle nous tire à elle, nous intrigue, ravissante..., et en plus, elle accélère, maintenant...

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Paru chez Irritable Hedgehog Music en 2013 / 4 cds / 1 titre : 4 heures 52 minutes...

Pour aller plus loin

- album en écoute et en vente sur bandcamp :

(Nouvelle mise en page + ajout d'illustrations visuelles et sonores le 2 décembre 2020)

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Publié le 6 Avril 2014

   Vendredi 11 avril à partir de 15h, et pour une durée approximative de dix heures, le pianiste français Nicolas Horvath investit Le Point perché au Palais de Tokyo, à Paris, pour y interpréter l'intégrale de la musique pour piano de Philip Glass en cinq étapes suivies du "Glasseidoscope", kaléidoscope d'hommages, 92 pièces de 92 compositeurs de 42 pays qui s'associent à ce beau projet du fougueux Nicolas - il donna voici peu une nuit du piano minimaliste à Kiev, en pleine crise ukrainienne ! Amateur de concerts fleuves, il renoue avec les nuits de concert d'un Terry Riley exalté ou les performances d'un Charlemagne Palestine déchaîné.

   L'entrée est libre !

Palais de Glass : le nouveau défi de Nicolas Horvath !

Demandez le programme !

 
GLASSTRODUCTION
Opening of Glassworks
The Orphée Suite (arr. Paul Barnes)
 
GLASSTUOSO
Etudes 1 to 10
Piano Concerto « After Lewis and Clark » (arr. Paul Barnes)
 
GLASSTRACKS
The Olypian - Lighting of the Torch
The Hours
The Truman Show
Monster of Grace
The Screens
 
GLASSICS
Metamorphosis 1 to 5
Wichita Vortex Sutra
Modern Love Waltz
Trilogy Sonata (arr. Paul Barnes)
Dreaming Awake
A Musical Portrait of Chuck Close
Mad Rush
 
GLASSIONARY
1+1
Music in Contrary Motion
2 Pages
Music In Fifths
How Now
600 lines

GLASSEIDOSCOPE
 
Homages to Philip GLASS from all over the world
 
 
E A S T & W E S T  E U R O P A
 
BELARUSS
Svitlana Rynkova : Nostalgie
Kanstantsin Yaskou : Moonlight Sonata of Philip Glass
WSA
Nicolas Wind (cz): Marbles at 4 a.m.
CYPRIUS
Sophia Serghi : Allure
ESTONIA
Liis Viira : Glazzola & Glaert
Mihkel Kerem : Prelüüd
FRANCE
Louis-Noël Belaubre : (not ready in time - for the tour)
Jean-Thiérry Boisseau : Though the looking glass...
Michel Bosc : Hommage PG
Régis Campo : A Smiley for Mr Glass
Françoise Choveaux : Galerie des Glass
David Christoffel : The Perfect French
Maxence Cyrin : The Frenchman
Melaine Dalibert : en abyme
Stéphane Delplace : Hommage à Glass
Arnaud Desvignes : Haut-bas Fragile
Denis Dufour : Spot
Françoise Levechin-Gangloff : Do
Denis Levaillant : Glassy Feeling
Frédérick Martin : Glass in Mirror
Gaylor Morestin : Metamorphosis Six
Cyril Planchon : Stimulus I
Michel Prezman : Kalimba
Jean-Christophe Rosaz : Under a Tree
Frédéric Serrano : Glass Harmonic@
UNITED KINGDOM
Lawrence Ball : Glass Ball
Joe Cutler : Here Comes Mr. Glass!
Christopher Hobbs : Amy on the beach
Hillary Springfield : Atome Unit
GEORGIA
Eka Chabashvili : Cleft in the Sky
GERMANY
Marcel Bergmann : Continuum
GREECE
Aspasia Nasopoulou : Olinda
HUNGARY
Marcell Magyari : 4 Variations on 4 pitches
ITALIA
Fulvio Caldini : Toccata VIII
Francesco di Fiore : Glass
Fabio Mengozzi : Spire
Stefano Ottomano : il muro di Alda
MACEDONIA
Valentina Velkovska-Trajanovska : SUN
MONTENEGRO
Aleksandar Perunović : Metaglasswork
NETHERLAND
Douwe Eisenga : See! (Simon Song 5 ½)
Jeroen van Veen : Hommage for Philip Glass
POLAND
Tomasz Kamieniak : Impromptu pour piano "Hommage à Philip Glass"
RUSSIA
Vladimir Orlov : Relaxation 2
Sergei Zagny : Ten Glasses
SERBIA
Vladimir Tošić : Medial 1
SPAIN
Carlos Peron Cano : The Gentleman
SWITZERLAND
Jürg Frey : Miniature in Five Parts
SWEDEN
Marcus Fjellström : Metric
TURKEY
Alp Durmaz : Bustling
Elif Ebru Sakar : Bagatelle
Mehmet Erhan Tanman : Glass Waves
UKRAIN
Victoria Vita Poleva : NULL
 
M I D D L E E A S T & A F R I C A
 
CAPE VERDE
Vasco Martins : Blue Line
EGYPT
Ramz Sabry Samy : Between Lines
GUADELOUPE
Alain Pradel : Carnaval
IRAN
Morteza Shirkoohi : Refelction
Ehsan Saboohi : Where is the friend's house?
IRAQ
Mohammed Uthman Sidiq : (not ready in time - for the tour)
ISRAEL
Gilad Hochman : Broken Glass
 
A S I A - O C E A N I A
 
AUSTRALIA
Andrew Chubb : Another Modern Love Waltz
CHINA
Shaofan Qi : Comet ISON
Xu Xavier Shuang : Silica
HONG-KONG
Jerry Hui : The Meditation of Siddhartha
INDONESIA
Philemon Mukarno : ReByte
JAPAN
Mamoru Fujieda : Gamelan Cherry
Osamu Kawakami : Glass-hopper
Kazuo Missé : Résonance VI
REPUBLIC OF KOREA
HyeKyung Lee : River Han (north)
PHILIPPINES
Nilo Alcala : Glass Petals
Feliz Anne R. Macahis : Tálâ
SINGAPORE
Ho Chee-Kong : Connections
TAIWAN
Tom Chiu : laboerets version 2.0
Ashley Fu-Tsun Wang : Meta-Meta
Hsiao-Lang Wang : Crystalline
 
N O R T H & S O U T H  A M E R I C A
 
BRAZIL
Paulo Cesar Maia de Aguiar :  In the light of paradise musicianship master of Glass
CANADA
Peter Hannan : (not ready in time - for the tour)
Christien Ledroit : Tinted
COLOMBIA
Antonio Correra : (not ready in time - for the tour)
Rodolfo Ledesma : Glosa
MEXICO
Leoncio Lara Bon : Pieza en Forma de Vidrio
PARAGUAY
Nancy Luzko : Waiting to know
URUGUAY
Sergio Cervetti : Intergalactic Tango
USA
Carson P. Cooman : Cantus I
Paul A. Epstein : Changes 6
Michael Jon Fink : Sunless
Kyle Gann : Going to bed
Steve Kornicki : Tempo Distortion #5
Bil Smith : Delinquent Spirit of a Drowned City
William Susman : 1937
David Toub : For Philip Glass
Michael Vincent Waller : Pasticcio per meno è più
Paul Wehage : Early Morning: New York Skyline
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Pour aller plus loin

- le site consacré au concert

- le blog de Nicolas Horvath

- Renseignements pratiques :

PALAIS DE TOKYO
13, avenue du Président Wilson,
75 116 Paris
ACCÈS
Métro, Bus, RER
Métro : Ligne 9, stations Iéna et Alma Marceau
Bus : Lignes 32, 42, 63, 72, 80, 82, 92
RER : Ligne C, Station Pont de l’Alma

   En attendant, Nicolas Horvath en concert au Collège des Bernardins le 6 octobre 2012 dans le cadre de la Nuit blanche pour "Metamorphosis" 1 à 5.

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Rédigé par Dionys

Publié dans #Le piano sans peur