Colleen : Le labyrinthe (p.2, 5' 15)
Les ondes silencieuses (p.4, 6' 09)
Blue sands (p.5, 5' 17) extraits de Les Ondes silencieuses (The Leaf Label, 2007).
Encore une belle parution de The Leaf Label ! C'est le quatrième disque de Cécile Schott, musicienne française, sur ce label anglais passionnant (Efterklang, Phelan Sheppard, défendus ici). Sa rencontre avec la viole de gambe remonte au film Tous les matins du monde, consacré à la vie du maître du XVIIè de cet instrument, Marin Marais. La musique se développe dans la magnificence des sonorités sensuelles de la viole, relayée parfois par la clarinette, l'épinette (un instrument proche du clavecin), et des verres, des cloches. Étirements, volutes, échos démultipliés, vagues à la profondeur infinie : dans le labyrinthe, les sables sont bleus. L'univers sonore d'Alain Kremski n'est pas si loin, c'est tout dire. L'un des disques du mois, de l'année, à ne pas manquer.
Petite pause inspirée par Colleen, fournie par le blog d'une émission portugaise sœur :
up into the silence the green / silence with a white earth in it // you will(kiss me)go // out into the morning the young / morning with warm world in it // (kiss me)you will go / on into the sunlight the fine / sunlight with a firm day in it // you will go(kiss me // down into your memory and / a memory and memory // i)kiss me(will go)
e.e.cummings