acousmatique - concrete...

Publié le 2 Septembre 2024

Luca Perciballi - Sacred Habits

[À propos du disque et du compositeur]

  Installé à Modène en Italie, l'artiste sonore et compositeur Luca Perciballi explore les potentialités sonores de la guitare depuis une dizaine d'années. En 2021, il jouait de la guitare acoustique et électrique sur Didone d'Alessandro Bossetti, compositeur passionnant que l'on retrouve aussi sur le label Unsounds, régulièrement présent ici. Sur ce nouveau disque, il recourt à une guitare « augmentée » par l'électronique, des préparations de l'instrument, des haut-parleurs préparés et de la percussion avec ses pieds.

[L'impression des oreilles]

   D'un titre à l'autre, la guitare se métamorphose. Caquetante, véritable basse-cour de gallinacées ou d'oiseaux métalliques, elle se stratosphérise en quelques secondes, brûle comme une guitare de rockeur survolté. "Sacred Habits IX" est à cet égard un sommet hallucinant, qui nous entraîne dans des espaces magnétiques, stratifiés de vibrations, saturés de bruits amplifiés. "Sacred Habits II" joue sur un tapis de drones d'orgue une partition de guitare toute en griffures électrisées, troubles.

   Horloge enrouée et claudicante, "Sacred Habits III" assène un rock épais, acide se terminant sur un crescendo énorme. Luca Perciballi explore toutes les portes de l'étrange, s'offre le luxe d'une ambiante fantomatique sur "Sacred Habits IV", aux textures arrachées. Quant à "Sacred Habits VII", il prend des allures de rituel...tibétain, la guitare devenue trompes (au pluriel !), accompagnée d'une percussion puissante. Ses incursions dans des genres dont il bouscule allègrement les frontières ne l'empêche pas d'écrire de superbes moments de guitare pure (enfin presque...), comme dans "Sacred Habits X", fin, étincelant : de toute beauté !

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Un disque éblouissant, qui se termine sur l'extatique et iconoclaste "Sacred Habits XI".

 

Paru en juin 2024 chez Kohlhaas Records (Trento, Italie) / 11 plages / 43 minutes environ

Pour aller plus loin

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Publié le 29 Avril 2023

Reading Music / Volume 1

Une plateforme et un label pour musiques...déconcertantes ?

    Pourquoi Reading Music ? Il s'agit d'une plateforme destinée aux collaborations dans le domaine des musiques expérimentales, en rassemblant et créant des synergies entre les compositeurs et les musiciens improvisateurs, avec un intérêt particulier pour les partitions graphiques dites "ouvertes" ou des partitions hybrides. La plateforme cherche à stimuler la curiosité, à approfondir la compréhension de la musique contemporaine, et à encourager les nouvelles approches. Ce premier volume rassemble trois commandes de Reading Music auprès de Hanna Hartmann, Nomi Epstein et Michael Pisaro-Liu. Publié par le label suédois Ausculto Fonogram, fondé par Johan Arrias en 2016, un label qui aime « la circulation continue de sons détaillés ». En transcrivant ces partitions en sons, la plateforme nous dit avoir été parfois perdue, désorientée, ce qu'elle nous souhaite à nous aussi, auditeurs. Je reconnais volontiers que mes deux premières écoutes furent compliquées, mais que néanmoins, prenant appui sur des passages qui m'ont immédiatement interpellé puis séduit, j'ai eu envie de poursuivre, d'écouter encore ces nouveaux continents sonores, qui sont d'ailleurs plutôt des archipels... Trois musiciens, dont le fondateur du label, interprètent des partitions parfois plus que mystérieuses : Johan Arrias, au saxophone et au tuyau d'arrosage (vous avez bien lu...) ; Lisa Ullén au piano et piano préparé ; Henrik Olsson aux micros de contact, frictions, objets.

Reading Music par Mikhail Pedan. De gauche à droite : Henrik Olsson / Johan Arrias / Lisa Ullén

Reading Music par Mikhail Pedan. De gauche à droite : Henrik Olsson / Johan Arrias / Lisa Ullén

Première pièce : Foreign Fridges, de Hanna Hartmann, artiste sonore suédoise

   Les instructions de lecture de la partition laissées par la compositrice sont rien moins que déroutantes. Les voici :

« La partition ressemble à un certain nombre de schémas de câblage, de circuits ou représente simplement l'arrière d'un réfrigérateur imaginaire. Des textes courts ou des consignes abstraites (évoquant Erik Satie, mais avec une touche beaucoup plus violente) se retrouvent sur chaque feuille. Au début du processus de travail, nous avons été informés que la ligne de temps notée de gauche à droite sous les circuits ne suggérait cependant pas que le schéma graphique lui-même devait être lu de cette façon. Alors, qu'est-ce que c'est ? Dans notre interprétation, vous entendez une conception sonore concrète des réfrigérateurs les plus improbables et les plus étrangers. Tous très différents les uns des autres mais chacun obstinément en cours, une musique sans histoire, sans véritable sens de l'orientation. Le son des réfrigérateurs reniflant, sifflant, tremblant et craquant qui semble durer depuis toujours obtient enfin la reconnaissance musicale que les vieux réfrigérateurs méritent depuis si longtemps. ”Scorpions pétillants, vapeur douce. // Hacher. Horrible // Cri des couteux du homard // qui explosent // Gouttes d'huile bouillante »

  Musique inquiétante, hantée : piano préparé et frottements, craquements. Quelque chose se trame entre les bruits, les résonances, et en même temps émergent des sons fragiles sur le fond de film fantastique au ralenti. Comme des éternuements, des déplacements. Des silences. Les signes de présences non humaines, le halètement d'une courroie peut-être, de petits couinements. Que scie-t-on à l'arrière-plan ? Qui se déplace en roulant ? Se cache entre les blocs ? Toutes ces questions montrent l'incroyable pouvoir suggestif de cette musique raréfiée, mais intensément vivante. On passe de l'inquiétude à la familiarité avec ce monde infra, dont l'étrangeté évoque une forêt vierge d'avant la végétation, une forêt minérale se réveillant d'un sommeil immémorial. Je fus d'abord dérouté par cette musique très proche de la musique concrète, puis peu à peu séduit par son inventivité capricieuse. On ne peut rien prévoir : tout arrive, et notre imagination prend son essor, ravie, sur les ailes de ce rêve d'une magnifique tranquillité. À la fin, c'est l'aube, la musique se lève...Une vraie réussite !

Deuxième pièce : portals (2018) de Nomi Epstein, compositrice, organisatrice et interprète basée à Boston

   Pour mieux la situer, précisons que Nomi Epstein a coorganisé en 2014 le Festival Wandelweiser de Chicago, où se sont retrouvés notamment Jürg Frey et R. Andrew Lee.

   C'est une pièce qui laisse aux interprètes un labyrinthe d'options, comme si la compositrice se complaisait à les perdre, et nous avec. Néanmoins, il y a place pour des interactions, des portails, sensibles à certains sons ou indices produits par un autre interprète ou par hasard, ce qui peut amener des changements, toute structure formelle prédéterminée étant ainsi déjouée, les musiciens  choisissant l'indépendance ou l'interdépendance à leur guise.

   L'auditeur est confronté à une suite de fragments séparés par des silences. La musique est sculpturale, tout en blocs taillés. Minimale, elle vise une expressivité brute, d'où son caractère impressionnant. D'un portail à l'autre, elle se métamorphose, sans que son unité soit pour autant remise en question. Ce sont des stations contemplatives, très orientales, notamment dans le milieu de l'œuvre. Le saxophone y apporte une touche free jazz vers douze minutes, un free jazz décanté, enveloppé par une atmosphère mystérieuse, celle d'une cérémonie secrète... Les sons deviennent des îles sonores, puis le piano préparé évoque lointainement John Cage. Cette pièce magnifique célèbre le miracle inaugural de toute manifestation sonore entourée de beaucoup d'attentions.

Troisième pièce : Der Erste Stern ist das Letzte Haus (2018) de Michael Pisaro-Liu 

  Pour des éléments biographiques concernant Michael, je renvoie à mon article consacré à son disque Barricades (elsewhere, 2019).

  Le compositeur écrit ceci : « « En écoutant la performance de Johan, Lisa et Henrik de Der erste Stern ist das letzte Haus [ La première étoile est la dernière maison ], je pense aux feuilles qui tombent. Il pouvait s'agir de n'importe quelles feuilles, mais au début elles appartenaient à Rainer Maria Rilke : " Die Blätter fallen, fallen wie von weit, / als welkten in den Himmeln ferne Gärten " [ Les feuilles tombent, tombent comme de loin comme si les jardins des cieux lointains se desséchaient ] . Dans le poème (Herbst / Automne), ils tombent à l'extérieur en automne. Mais ils sont aussi à l'intérieur, comme les pages tournantes d'un livre produisent des images qui montent et descendent dans l'esprit. »

   La musique de Michael Pisaro-Liu accorde à chaque détail la même importance, lui conférant présence sonore en le sertissant de silence. C'est un peu comme si l'on regardait les feuilles tomber, une à une, lentement, bien séparées. On regarde chaque feuille, sans plus penser à la précédente, ni à celle qui viendra. On est suspendu à la feuille, on flotte entre deux silences. On ne pense plus à rien, on écoute la singularité de chaque feuille, sa beauté propre, intrinsèque, incomparable. On pourrait dire de cette pièce qu'elle est une ascèse de l'écoute par son dépouillement radical, poussant plus loin encore que portals l'isolement des îles sonores.

   Un disque difficile sans doute pour des occidentaux trop souvent habituer à des déluges sonores, mais splendide dès que l'on prend le temps de l'écouter attentivement, calmement. L'ordre des morceaux me semble particulièrement bien choisi, du moins au plus dépouillé, comme un cheminement spirituel salutaire.

Paru fin février 2023 chez Ausculto Fonogram / 3 plages / 58 minutes environ

Pour aller plus loin

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OUVERTURE

  Je découvre par la même occasion un disque de Nomi Epstein sorti chez New Focus Recordings en 2020, Sounds. Magnifique, et devinez avec qui au piano ? Reinier van Houdt !!!

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Publié le 14 Février 2023

Yves Daoust - Docu-fictions

    Où commence et où finit la musique ? Les œuvres électroacoustiques rendent cette question caduque, ou non-pertinente. Je m'aventure sur un terrain que je connais encore mal, surpris moi-même d'avoir accroché aux Docu-fictions du canadien Yves Daoust, qui n'en est pas à son coup d'essai. Ce nouvel opus se rattache selon lui à sa première œuvre électroacoustique, Paris, les Grands magasins (1975). Construite à partir des confidences (supposées ? réelles ?) d'une courtisane, la première œuvre du disque nous donne deux versions de l'histoire de Lily, l'une acousmatique et l'autre mixte. Deux versions qui doivent être envisagées à la lecture de la phrase du compositeur Alain Savouret placée en exergue : « Reconstruire à partir d'éléments séparés pour faire une fausse réalité plus lisible. »

   La saint Valentin, autrement...

    Les deux versions de "Lily" sont, je trouve, particulièrement réussies. Elles alternent, superposent, des fragments de confession de la courtisane et des recréations sonores de fantasmes, rêves. D'une version à l'autre, le trouble s'accroit, les frontières s'abolissent. Tandis que la version acousmatique reste relativement "sérieuse", même si le travail de montage, d'enrobage, met en perspective la confession, en souligne l'étrangeté dans des mises en oreille parfois érotiques, la version mixte est plus folle, délirante. L'accordéon et le violon dérapent, ou nous plongent dans une atmosphère onirique dominée par les accents du plaisir. Ces documentaires sont tout sauf froids, gorgés d'une sensualité plastique. La musique est gloussements, gémissements, souffles, moments d'ouateuses agitations à demi éveillées. Comme il est bon de n'entendre ni considérations morales, si platitudes sociologiques, ni chiffres à l'appui !  Yves Daoust nous emmène dans les arcanes du sexe avec une merveilleuse et rafraîchissante ingénuité.

   La suite, un court intermède, un long impromptu de plus de quinze minutes... nous délivre de l'étouffement du réel. Bruits de rues, de manifestations, extraits de discours politique, tout est embarqué dans la musique. L'Impromptu 2 est une splendeur. Piano et synthétiseur jouent une partition étincelante avec un médium fixe. Comment mieux dire que la musique transcende le réel, qu'elle l'illumine, le sauve de sa sécheresse, de son étroitesse, parce qu'elle lui réinjecte une autre vie au-dessus de la vie, qu'elle le transperce pour en extraire et diffuser des profondeurs inconnues ? Les manifestations ne délirent pas moins que les fantasmes érotiques, non ?

   "Calme chaos", pour orchestre de chambre et medium fixe, commence avec des sons de réunions politiques publiques. Un orateur profère : « Aujourd'hui le Québec va commencer à vivre ! » Mais le chaos orchestral guette. Après un silence total, une voix sourde affirme : ...« et dans vingt ans toute la musique de Beethoven se résumerait en une seule très longue note aiguë qui ressemblerait à celle infinie (? ) et très haute...» La phrase est coupée, submergée par l'orchestre de chambre qui semble n'obéir à personne. Début déroutant, provocant, qui multiplie les citations, les genres musicaux. De l'oxymore du titre, on semble ne retenir que "chaos", malgré des accalmies. Il faut au moins cinq minutes pour que l'auditeur retrouve un semblant de fil conducteur. Car s'il y en a un, c'est peut-être cet hommage, décalé et indirect, à une certaine musique d'orchestre, son âge d'or, celui de Aïda par exemple. Des fragments d'entretiens font entendre les voix d'adultes évoquant le rapport de leur père, plus rarement de leurs parents, à la musique. Puis ce sont des prises lors de leçons ou d'exercices. Peu à peu se déroule une curieuse histoire de la musique, surgie des ruines des mémoires et des chevauchements de bribes d'interprétation dans le plus joyeux désordre. L'ensemble ne m'a cependant pas convaincu, ni séduit. Le disque s'en passerait bien...

    Une musique acousmatique et électroacoustique passionnante et belle grâce à un art du montage consommé qui érotise et onirise le contenu documentaire [ les deux Lily ], ou le détourne pour l'emmener en d'étranges et superbes contrées sonores [ Intermède et Impromptu 2 ]. [ Je laisse de côté "Calme chaos", vous m'avez compris... ]

 

Paru début décembre chez empreintes DIGITALes / 5 plages / 1 h et 7 minutes environ

Pour aller plus loin :

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Publié le 18 Janvier 2023

Lionel Marchetti & Decibel - Inland Lake (Le lac intérieur)

   Imaginez d'une part un ensemble de chambre souhaitant intégrer des instruments électroniques dans son répertoire, et de l'autre un compositeur de musique concrète, acousmatique, improvisateur à partir d'instruments électroniques, poète et essayiste. Imaginez leur rencontre : l'Ensemble australien Decibel et le marseillais Lionel Marchetti se sont rencontrés lors d'une visite effectuée par Lionel en Australie en 2019. Venu avec une partition concrète, le français l'a adaptée au fil des répétitions et des interprétations, intégrant des enregistrements des instruments acoustiques avec des synthétiseurs, des bandes magnétiques et des manipulations électroniques dans son studio personnel. De plus, sa disposition peu orthodoxe des hauts-parleurs a contribué à mêler les sons, à les rendre indiscernables, ce qui ne facilite pas la tâche de l'auditeur critique, mais opère une sorte de transmutation féconde, passionnante pour l'oreille aventureuse, vraiment ouverte.

   Penche-toi sur la musique...et écoute !

   Le disque comporte deux pièces de longueur très inégale : "Le lac intérieur", le titre éponyme de plus de trente-six minutes, et  une quasi miniature d'un peu plus de deux minutes titrée "La Patience". [ Je ne vous cache pas mon bonheur de retrouver du français... au milieu d'une mer linguistique de plus en plus tristement uniformisée... ]

Au cœur de l'immense en toutes saisons

  Penche-toi sur la musique, et écoute...

   Le vent se lève sur le lac intérieur, un vent fracturé sur un autre vent de drone. Monte un synthétiseur, et le vent tournoie en griffures légères. On entend une voix, peut-être, un son continu. C'est le début de "Inland Lake (Le lac intérieur)". Un battement agite la toile sonore, de plus en plus agitée, traversée de "voix" rauques, des sons comme on en entendait chez Jocelyn Pook sur la bande originale de Eyes Wide Shut. Une cloche résonne dans le mur tourmenté, troué d'interventions diverses. Le violoncelle déchire ce lac vivant, en constante métamorphose derrière et sous la linéarité de la micro pulsation travaillant les particules électroniques en suspension. Autour de treize minutes survient une phase de calme relatif, comme si tout allait se fondre dans la vague de synthétiseur, mais des sifflements presque langoureux enchantent le paysage sonore, en proie à un mouvement de montée extatique. Le violon (ou l'alto) est en apesanteur, comme vaporisé. Un bip répété évoque une communication avec l'au-delà, qui sait, dans cette atmosphère de plus en plus irréelle qui déploie de lentes volutes. L'espiègle côtoie le majestueux, l'onirique. Des esprits chuchotent, une radio fantôme crachote. De l'intérieur sourdent des drones, des sonorités distordues, écorchées. En même temps, tout baigne dans une immense douceur, une lumière diffuse. Une autre voix étrange surgit dans un autre moment de calme, de disparition, qu'un roulement de tambour signale comme un moment magique, avec l'apparition de voix plus mystérieuses, désincarnées. La musique se décante, se recharge de splendeur trouble, pour une levée de brume qu'envahissent des poussées synthétiques et des sons aigus, fins comme des lames de cristal; Ô le bel ondoiement de la toile sonore, dont on suit au ralenti la torsion et la lente efflorescence somptueuse  !

    Le deuxième titre, "La Patience", commence avec ce qui ressemble à des bols chantants, puis le piano et la percussion font une brève apparition, qui se répètera ensuite, sur un fond mystérieux et aérien, avec une curieuse "voix". Le morceau juxtapose gestes discontinus et trame continue dans une petite fresque charmante et forte, qui semble nous narguer derrière des apparitions fantastiques.

  L'auditeur (lecteur), peut-être inquiété par les appellations "musique concrète" ou "acousmatique", s'aperçoit au bout de ce parcours qu'il avait bien tort de se fier à des étiquettes étriquées. Car la réussite de ce projet tient à l'alchimie du processus compositionnel : acoustique et électronique tissent une trame poétique, ni plus ni moins, d'une constante beauté animée d'une vie secrète. L'inquiet pouvait se fier, ici, à l'image de couverture, magnifique [ Photographie de Bruno Roche ]. Vous aviez trop vite oublié, ou vous ne saviez pas, que Lionel Marchetti est aussi poète, donc deux fois musicien ! Voici d'ailleurs le poème en lien avec cette musique :

Lionel Marchetti & Decibel - Inland Lake (Le lac intérieur)

Paraît le 20 janvier 2023 chez Room40 / 2 plages / 38 minutes environ

Pour aller plus loin

- pas d'extrait du disque à vous faire écouter, si ce n'est ci-dessous...

- disque en écoute et en vente sur bandcamp :

---> En complément, un extrait de la première collaboration entre Lionel Marchetti et l'Ensemble Decibel, sur le même label Room40 :

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