Hommage à Marcus Fjellström

Publié le 22 Février 2023

Hommage à Marcus Fjellström
  Exercices d'éloignement

   À la faveur d'un petit nettoyage dans quelques piles de disques (non rangés, ceux-là...), je tombe sur une pochette qui ne me dit rien. J'écoute le disque. « Mais c'est très bien cette musique ! » Je fais une recherche à son sujet. Il s'appelait Marcus Fjellström. Compositeur à la formation académique et artiste sonore suédois, né en 1979 et mort en 2017, il a laissé une œuvre plutôt noire, souvent idéale pour des films d'horreur, entre musique contemporaine et musique expérimentale, ambiante sombre. Il a enregistré chez Lampse et Miasmah, composé pour le Swedish Royal ballet et réalisé des musiques de films, des projets audiovisuels.

   Library Music 1, le disque retrouvé, est sorti en 2011 chez Kafkagarden. 18 pièces ciselées, insolites, entre mélancolie et grotesque grinçant.

Un extrait de son premier disque chez Miasmah, Schattenspieler, sorti en 2010. Du Steve Reich pour film d'horreur...

   La puissance évocatrice de son œuvre est fascinante, ainsi que sa manière de faire chavirer les thèmes vers le plus sombre. C'est une musique hantée. Un extrait de Skelektikon, sorti en 2017 chez Miasmah. Son dernier disque, une manière de danse macabre.

N.B. Le titre de l'article est une des traductions possibles de son premier disque, Exercices in Estrangement, paru en 2005 chez Lampse.

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